Description :
- Nombre de pièces : 1000 pièces
- Affiche de Pierre Commarmond : Brantôme
- Boîte carton de format 33,5 x 23 x 4,5 cm
- Format final du puzzle : 68 x 48 cm
Pierre Commarmond (1897-1983)
Peintre originaire de Lyon, Commarmond rejoint rapidement Paris où il entre à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts et suit les cours des ateliers de Pierre-Victor Galland et Karl Cartier.
Spécialisé dans le paysage, tant de la montagne que de la mer, Pierre Commarmond est l'un des plus importants créateurs de l'affiche ferroviaire. Artiste reconnu, il devint directeur artistique de l'imprimerie Chaix après la Seconde Guerre mondiale, qui avait auparavant imprimé plusieurs milliers de ses créations.
Il réalisa sa première affiche au début des années 1920 pour un spectacle aérien au Bourget ; ensuite, vinrent de nombreuses commandes (foire-exposition de Paris, 1926-1928, exposition coloniale de Strasbourg, 1924). Son nom reste associé à celui de Charles Hallo dit Alo, autre créateur célèbre d’affiches de tourisme de cette période prolifique.
Brantôme: La Venise verte du Périgord
C’est en 1934 que Commarmond réalise cette affiche pour un des plus beaux villages de la région, déjà connu comme un lieu d’attrait touristique.
En effet, la magnifique abbaye qui longe la Dronne et son église abbatiale sont des monuments tout à fait inattendus dans ce paysage verdoyant et discret. Sous la falaise, juste derrière l’édifice se trouve une vaste grotte aménagée où le premier monastère bénédictin prit place au VIIIème siècle.
Dans une des salles de cette grotte se trouve un très grand bas relief sculpté dans la roche, représentant le Jugement dernier, qui daterait de la fin du XVème siècle.
L’abbaye telle qu’on l’aperçoit aujourd’hui date du XVIIème siècle pour la partie conventuelle, l’église du XIIème, et son clocher des environs de l’an mil. C’est d’ailleurs le plus ancien de France.
Commarmond présente sur son affiche le cadrage le plus célèbre de la petite ville. Celui où l’on aperçoit un angle du pont coudé, le petit barrage dont un bief dessert le moulin voisin, et bien sur l’abbaye adossée à le colline qui la protège. Ce lieu idyllique, souvent nommé “Venise verte du Périgord”, fait face au village, encerclé par les eaux de la rivière, forme de douves naturelles.